L'une des raisons pour lesquelles les français n'ont pas spontanément recours au coaching en cas de difficulté est peut-être que les mots clés du vocabulaire du n'existent pas dans leur langue.

A commencer par le mot "coaching". Même s'il vient au départ du mot "cocher" (le conducteur de voiture à cheval), qui a pour mission d'amener les passagers à leur destination, il n'a été adopté par la langue française contemporaine.

On est obligé de faire moult phrases pour expliquer ce qu'est le coaching: l'accompagnement vers un but que la personne s'est fixée, alliant une préparation mentale et proposant des actions concrètes, tout en étant un outil d'introspection et un soutien moral.

Le fait de devoir utiliser autant de mots pour décrire un métier en fait quelque chose de nébuleux, si ce n'est trouble, ce qui a tendance à instiller le doute.

Et ça se complique quand on explique les techniques utilisées et les étapes clés du coaching ! Là encore, où les anglophones vont comprendre en 1 seul mot, on va devoir infliger aux francophones la description de concepts auxquels ils ne sont pas forcément familiers.

  • Awareness: qui signifie à la fois sensibiliser, prendre conscience et faire le point sur sa situation.
  • Purpose: trouver un but qui ait un sens profond, un objectif en accord avec ses intentions.
  • Empower: rendre plus fort, impulser l'énergie nécessaire pour que l'autre s'autorise à vouloir le meilleur pour lui-même.
  • Momentum: mettre en place une dynamique et conserver l'élan, instaurer un cercle vertueux et faire en sorte de surfer sur cette vague.

Il faudra sans doute un peu de temps pour que ce jargon soit francisé ou bien adopté tel quel par l'usage, comme le terme de Mindfulness par exemple. En attendant, on pourrait peut-être simplifier en disant que le coaching a pour but d'améliorer sa vie, et que ça marche !